Une nouvelle étape dans la lutte contre le tabac
C’est officiel : à partir du 1er juillet 2025, la cigarette sera interdite dans un grand nombre de lieux publics, notamment ceux fréquentés par des enfants. Une annonce confirmée par Catherine Vautrin, ministre de la Santé, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Son message est clair, net et sans appel : “ Là où il y a des enfants, il ne doit pas y avoir de tabac ”.
Avec cette nouvelle mesure, le gouvernement entend renforcer sa politique de lutte contre le tabagisme passif, en particulier chez les plus jeunes, et avancer vers une génération sans tabac. Mais quels seront les lieux concernés ? Et quelles conséquences concrètes pour les fumeurs au quotidien ?
Les lieux désormais concernés par l’interdiction
Même si les détails d’application doivent encore être précisés dans un décret à venir, les grandes lignes de la mesure ont déjà été esquissées par la ministre. À partir du 1er juillet, il sera interdit de fumer dans tous les lieux où les enfants sont présents, y compris en plein air.
Sont notamment visés :
• Les aires de jeux pour enfants
• Les abords des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées)
• Les centres de loisirs, colonies de vacances et terrains de sport fréquentés par des mineurs
• Les plages et parcs publics identifiés comme fréquentés par des familles
• Et potentiellement les abords immédiats des crèches et hôpitaux pédiatriques
Ces interdictions viendront compléter le dispositif existant, qui interdit déjà de fumer dans les lieux fermés et couverts recevant du public (transports, restaurants, cafés, établissements scolaires, entreprises, etc.).
Les lieux désormais concernés par l’interdiction
Même si les détails d’application doivent encore être précisés dans un décret à venir, les grandes lignes de la mesure ont déjà été esquissées par la ministre. À partir du 1er juillet, il sera interdit de fumer dans tous les lieux où les enfants sont présents, y compris en plein air.
Sont notamment visés :
• Les aires de jeux pour enfants
• Les abords des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées)
• Les centres de loisirs, colonies de vacances et terrains de sport fréquentés par des mineurs
• Les plages et parcs publics identifiés comme fréquentés par des familles
• Et potentiellement les abords immédiats des crèches et hôpitaux pédiatriques
Ces interdictions viendront compléter le dispositif existant, qui interdit déjà de fumer dans les lieux fermés et couverts recevant du public (transports, restaurants, cafés, établissements scolaires, entreprises, etc.).
Selon le ministère de la Santé, plus de 3 000 enfants commencent à fumer chaque semaine dans l’Hexagone. Le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France, avec 75 000 décès par an. Et même sans fumer, les enfants exposés au tabagisme passif peuvent développer des pathologies respiratoires, des otites, de l’asthme ou des infections ORL chroniques.
Pour Catherine Vautrin, la priorité est claire : “ Les enfants doivent grandir dans un environnement sain, sans exposition à la fumée. C’est une question de santé publique, mais aussi de responsabilité collective. ”
Des sanctions à la clé pour les contrevenants
Dès cet été, les contrevenants s’exposent à des amendes, comme c’est déjà le cas dans les espaces non-fumeurs. Bien que les montants précis restent à confirmer, le non-respect de cette nouvelle interdiction pourrait coûter jusqu’à 135 euros, sur le modèle de l’amende actuelle pour avoir fumé dans un lieu interdit.
Des campagnes de sensibilisation seront déployées pour informer le public, et des panneaux de signalisation seront mis en place dans les lieux concernés, pour éviter toute ambiguïté.
Une interdiction qui s’inscrit dans une politique globale
Cette interdiction n’est qu’un élément parmi d’autres dans une série d’initiatives prises par le gouvernement. Ces derniers mois, plusieurs pistes ont été évoquées :
• L’augmentation du prix du paquet de cigarettes, avec un objectif de 13 euros d’ici 2026
• L’extension des espaces sans tabac
• Le renforcement de l’accompagnement au sevrage tabagique, avec des consultations prises en charge par l’Assurance maladie
• Et des mesures spécifiques pour limiter l’accès aux produits de vapotage, en particulier chez les adolescents.
En parallèle, les autorités souhaitent soutenir les collectivités locales qui instaurent des zones sans tabac sur leur territoire, comme c’est déjà le cas dans certaines communes ayant interdit la cigarette sur leurs plages ou dans les parcs publics.
En résumé : un été sans fumée pour les enfants
Le message est désormais clair : la fumée de cigarette n’a plus sa place à proximité des enfants, même en extérieur. Cette nouvelle législation, applicable dès le 1er juillet 2025, marque un tournant dans la lutte contre le tabagisme passif et pourrait bien transformer nos habitudes dans l’espace public.
Reste à voir comment cette interdiction sera accueillie et appliquée sur le terrain. Mais une chose est sûre : les fumeurs devront s’adapter, sous peine de sanctions. Et pour les plus jeunes, cette mesure pourrait représenter une victoire discrète mais essentielle pour leur santé future.