Le dépistage organisé du cancer du sein est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans, sans symptômes et sans facteurs de risque autre que l’âge.
Alors que 95 % des femmes se déclarent favorables à la réalisation d’un dépistage organisé des cancers du sein (source : BVA), en 2024, moins d’une femme sur deux âgées 50 à 74 ans a participé au dépistage organisé du cancer du sein. (source : Santé publique France). Pourtant 80 % des cancers du sein se déclarent après 50 ans et le risque de développer un cancer du sein augmente avec l’âge.
Détecté tôt, le cancer du sein se guérit 9 fois sur 10.
Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, 6 cancers sur 10 sont diagnostiqués à un stade précoce (source : Santé publique France).
Comment fonctionne le dépistage organisé du cancer du sein ?
Tous les 2 ans, les femmes de 50 et à 74 ans reçoivent, par voie postale, une invitation à participer à un dépistage organisé du cancer du sein, avec une liste des radiologues agréés. Pour réaliser ce dépistage, il convient de prendre un rendez-vous avec l’un d’eux.
Le dépistage repose sur un examen clinique des seins et la réalisation d’une mammographie. Il faut présenter son courrier d’invitation et sa carte Vitale. L’Assurance Maladie règlera directement le montant de la mammographie au radiologue.
Pour s’informer sur ce dépistage, consulter aussi le site “ Je fais mon dépistage ”.
Une campagne d’information et de sensibilisation
À l’occasion du mois de sensibilisation contre les cancers du sein en octobre, l’Institut national du cancer (INCa) poursuit l’information des femmes sur ce dépistage. Il diffuse depuis mi-septembre et jusqu’à la fin de l’année une nouvelle campagne 100 % digitale. Elle est portée par des portraits de femmes, autour du slogan : “ J’ai pris rendez-vous pour ma mammographie. Et vous ? ”.
Agir pour réduire son risque de cancer du sein
Certaines habitudes de vie peuvent augmenter le risque de développer un cancer du sein : la consommation excessive d’alcool, le tabac, une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique. Pour limiter son risque de développer la maladie, il est donc conseillé de :
• ne pas fumer ;
• réduire sa consommation d’alcool ;
• manger équilibré et varié ;
• pratiquer une activité physique régulière.